A Altis, depuis des semaines, la charge est délirante et l'effectif toujours insuffisant. Avec les vacances qui arrivent, ça ne peut que s'empirer.
Ce ne sont pas la quinzaine de CDD de 6 mois qui comblera les besoins, il faut embaucher !
A Altis, depuis des semaines, la charge est délirante et l'effectif toujours insuffisant. Avec les vacances qui arrivent, ça ne peut que s'empirer.
Ce ne sont pas la quinzaine de CDD de 6 mois qui comblera les besoins, il faut embaucher !
Le sous-effectif actuel est le résultat de licenciements que la direction a imposés en forçant les plus de 57 ans à signer pour des « fautes graves » bidons ou des « refus de mutations ». Et pour combler les trous, les jeunes qui viennent aujourd'hui nous donner le coup de main sont des précaires qu'Altis a déjà renvoyé plus d'une fois pointer au chômage.
Entre les capitalistes qui passent commande (entre autres IBM) et la direction d'Altis, comment se discutent les tarifs ? Combien sont facturés les produits à « faible » valeur ajoutée et les nouvelles technologies comme le SOI actuel ? On ne peut le savoir.
Si ce business est si secret, c'est qu'entre ceux qui passent commande et ceux qui l'acceptent, il y a de la rentabilité des deux côtés. Le point d'équilibre, que la direction prétend rechercher, c'est celui-là. Et le secret commercial, c'est précisément ce qui leur permet de gémir très fort sur le manque d'argent alors que par derrière ils encaissent toujours et encore.
Serviceability, rendement... les indicateurs de la salle de pilotage sont dans le rouge. La direction ne semble pas s'en alarmer. Il faut dire qu'avec les moyens avec lesquels on travaille, il est évident que les objectifs affichés sont totalement fantaisistes.
Courir pour passer au vert ? Mais même si c'était possible la direction en profiterait pour relever les objectifs !
Pendant les mois de chômage technique de l'année dernière, la direction répétait que faute de commandes, l'avenir de la boîte était compromis. Maintenant, qu'elle ne vienne pas nous dire que notre avenir est suspendu au challenge en cours !
Le souci de la direction n'est que de faire fructifier l'affaire de Sabeg et d'arranger les affaires d'IBM. Notre avenir, elle s'en moque éperdument.
La direction se permet de nous dire qu'il faut faire « du move » alors que nous ne sommes assurés de rien pour les mois prochains.
Ce n'est pas la direction qui proposera d'étaler les commandes. Nous faire honorer la commande le plus vite possible, c'est aussi s'assurer la possibilité de nous remettre au chômage partiel le plus tôt possible. Raison de plus pour travailler raisonnablement sans se mettre la pression.
Sabeg ne veut pas mettre un rond dans l'usine. L'usine ne lui a rien coûté, mais il faut qu'elle rapporte !
Pour arriver à ses fins, il verrait d'un bon œil une nouvelle arrivée de subventions publiques. Il a faim de ce bon argent frais !
Quand se ne sont pas de vrais cadeaux (subvention franche ou dissimulée sous forme de chômage partiel), les pouvoirs publics accordent à ces pauvres patrons des prêts avantageux. Mais Sabeg, en coulisse, a le culot de se plaindre que ces prêts lui coûtent cher !