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Les cheminots ont voté largement pour la reconduite de la grève demain jeudi : renseignez-vous sur leurs revendications ! Et lisez d'autres brèves sur le site de Convergences Révolutionnaires.
Des patrons prestataires comme ceux de la Sécurité prennent exemple sur Altis pour verser les salaires en retard, et même si la date explicitement indiquée sur la fiche de paie mentionne trois jours avant la fin du mois.
Ils se comportent tous de la même manière, il faut s'unir pour les combattre !
Containers du site pas vidés, espaces verts en friche, la direction ne cherche même pas à sauver les apparences.
Cherche-t-elle simplement à faire des économies, ou bien se prépare-t-elle à appliquer la vieille tactique du « quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage » ?
Les sanitaires du site sont dans un état immonde. Sur les 200m du couloir Barbès, il n'y a plus qu'un seul sanitaire, les autres ayant été fermés suite au départ des collègues de Vinci chargés du gros entretien.
Nos collègues du nettoyage ne sont évidemment en rien responsables : elles ne sont pas assez nombreuses car les effectifs de chez Da Silva ont été sabrés.
Altis est soucieuse de la propreté des sales blanches. Pour les espaces où nous vivons, il faudra un coup de gueule.
La carrière politique de Sabeg végète. Début mai, il s'est donc fait inviter sur la chaîne d'infos LCI, filiale de TF1.
Revenant sur son passé de commissaire d'État sous Sarkozy, il se vante de s'être investi là « où sont les enjeux : l'emploi des jeunes ». Mais alors pourquoi ne pas commencer à embaucher à Altis ; il n'y a pas assez de sous-effectif ?
Selon certains responsables, Johnson Controls pourrait quitter complètement l'usine en octobre prochain.
Mais le désenfumage, le fonctionnement des tourelles, cela ne s'apprend pas en quelques mois. Quant au branchement des bouteilles de gaz , il suffit d'une inversion avec 3000 litres en jeu, pour faire boum. Pour la sécurité de tous, mieux vaut nous mêler de cette affaire.
Sabeg est bien loin des cités où il prétend vouloir combattre l'extrême droite. Ce sont le PS et UMP qui ont fait le lit du FN. Sabeg, qui ambitionne d'être de la partie, leur propose la « fierté d'appartenance nationale » qui serait selon lui « une chose essentielle » : « ce dont on manque le plus, c'est cette conscience nationale !» et il conclue même « c'est extrêmement simple » !
Pas sûr qu'une telle démagogie - en effet extrêmement simple - suffise à convaincre les grands partis de faire à nouveau appel à Sabeg.
Quant à nous, nous sommes bien placés pour savoir qu'entre les capitalistes américains ou allemands d'IBM ou de Siemens et les requins affairistes, français ou autre qui leur ont succédé, leur « appartenance nationale » ne change rien !
La population brésilienne a sifflé le coup d’envoi de la contestation : en juin 2013, un million de Brésiliens ont défilé contre l’arnaque financière du Mondial. Depuis, les coups de colère se sont multipliés : manifestations des paysans sans terre, grève des profs, des étudiants, des conducteurs de bus. La semaine dernière, la grève des employés du métro de Sao Paulo pour des augmentations de salaire (ils ont gagné près de 10% de hausse) a provoqué plus de 200 km de bouchons : un avant-goût de ce que pourraient entraîner les mobilisations des travailleurs brésiliens lors de la compétition...
