L’Étincelle a besoin de votre soutien ! Ces mardi 19 et mercredi 20 au soir, une collecte sera organisée aux portes de l'usine. Préparez votre monnaie !
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La direction a annoncé brutalement la fin du chômage partiel. Et tant pis pour ceux qui avaient programmé leurs APLDs pour bientôt et avaient pris des dispositions pour cela. Pour les patrons, le chômage partiel est une simple économie de charge. Pour l'organisation du travail, ils ne se sentent obligés à rien.
Le chômage partiel permet aux actionnaires de mettre leur entreprise sous perfusion d'argent public quand ils le jugent nécessaire. Et à se régime, ils s'habituent vite ! Car voilà que quand il faut à nouveau payer les salaires normalement, la direction se plaint que ça va coûter cher à l'entreprise !
La fin du chômage partiel fait suite au coup de gueule d'un client sur la qualité des commandes et les délais de livraison. Pas étonnant : avec un effectif insuffisant, l'usine ne peut pas tourner normalement.
Le client pour lequel il faudrait se plier en quatre pourrait bien être IBM ! Après s'être lavé les mains et avoir passé les commandes du site à Sabeg et Cie, IBM se permet de leur remonter les bretelles sur la qualité du service ! Les patrons ne sont pas tendres entre eux ! Mais qu'IBM montre le bout de son nez, et c'est l'occasion de se rappeler où est le fric.
À peine revenu à effectif normal la direction affiche sur les écrans qu'il faut y aller à fond et explique que nous sommes de trop. Il lui suffit de deux personnes sur une même ligne pour parler de sur-effectif ! Le travail n'est pourtant pas si simple qu'elle le laisse entendre avec une naïveté hypocrite, surtout avec les changements de secteurs et la formation au rabais.
Comme les volontaires n'ont pas été nombreux pour faire partie du groupe de ceux qui à partir du 18 février vont devoir marcher, la direction les a nommés arbitrairement. Il y a un risque pour ces collègues de désapprendre le métier. Et le fin fond de l'affaire est de coincer les opérateurs dans leur ligne afin de mieux pouvoir surveiller leurs activités et leurs temps de pause.
Une organisation à combattre !
La direction cherche à nous faire croire que si l'argent rentre dans les caisses d'Altis, ça ira mieux pour nous tous. Mais ce n'est pas parce que les actionnaires d'Altis auront réalisé une bonne opération financière qu'ils hésiteront à fermer l'usine au moment qui leur plaira.
Ce n'est que par nos luttes et en se faisant craindre d'eux qu'on se ménagera un avenir.